Le bonheur de travail, la vocation de Laurence Vanhée
Voilà un exemple d’une femme qui a fait un choix courageux, celui de mettre le bonheur au centre de son succès professionnel. A sa façon, elle nous démontre que la question du bonheur est devenu une véritable question vitale pour toute organisation qui exige des dirigeants de concrétiser des changements relationnels, personnels et organisationnels.
Avec elle je partage la conviction que la joie est une clef majeure pour avancer dans la quête du « bonheur et de l’efficacité dans le business ».
L’histoire de Laurence Vanhée, partagé par Nicolas Cordier sur son blog en Avril 2014 :
Laurence Vanhée a fait une « belle carrière » dans les ressources humaines ; ascension rapide, responsabilités croissantes, projets internationaux,… Quand on est entièrement absorbé par sa carrière, on ne détecte pas forcément les signaux faibles d’un corps et d’un esprit qui ont besoin d’un équilibre différent pour être performant et heureux dans la durée.
Un burn-out signe pour elle la fin d’une période. Et la promesse d’une harmonie plus grande.
C’est à ce moment-là que se présente un défi de taille : remettre l’humain au cœur du ministère belge de la sécurité sociale confronté à une situation périlleuse : 40% des effectifs part à la retraite entre 2005 et 2015 et aucun candidat à la fonction publique ne choisit ce service pour y démarrer sa carrière (à peine 17% des 100.000 postulants se dit éventuellement prêt à l’intégrer, parmi d’autres choix).
La recette choisie par Laurence Vanhée: le bonheur au travail.
Cela peut paraître provocant en ces temps de crise économique et financière où tous les records de chômage et de fermetures d’entreprise sont battus ! Aux sceptiques, à commencer par ceux de son ministère, Laurence Vanhée commence à distiller les résultats d’études très sérieuses de prestigieuses universités qui tendent à démontrer l’efficacité du bonheur au travail: « un salarié heureux est :
- 2 fois moins malade ;
- 6 fois moins absent ;
- 9 fois plus loyal;
- 31% plus productif et
- 55% plus créatif ! «
Le coût total du désengagement et de la démotivation des salariés américains s’élève selon l’institut Gallup à … 350 milliards de dollars en 2012 !
Pour attirer de nouveaux talents dans un ministère à l’image catastrophique et entrer en compétition avec d’autres ministères et le secteur privé, il faut un renversement complet de culture. Le ministère décide alors de travailler la confiance, « orientation au combien paradoxale pour des fonctionnaires dont l’ADN est fortement imprégné de contrôle et de procédure pour rendre un service qui se veut juste et équitable. »
S’appuyant sur un changement de locaux, toute l’organisation est revue pour passer de l’hyper-contrôle à la confiance à priori, où chaque personne est considérée comme un adulte responsable, libre de s’organiser.
Laurence Vanhée définit son leitmotiv : « Simplifier drastiquement tout ce qui peut l’être, innover là où cela s’impose, faire confiance encore et toujours et instiller autant de bonne humeur que possible. »
Et voilà cinq principes que Laurence détaille dans son livre : le Happy RH : le bonheur au travail. Rentable et Durable.
Je me suis inspirée de ses principes pour affiner une philosophie de succès collectif qui relie « la joie et le business » :
Quels sont vos principes ?