« Sabine, comment je peux réussir mon projet ? » … C’est ainsi que Michel B., récemment promu pour diriger une entité opérationnelle en pleine transformation, ouvre sa séance de coaching. Et il n’est pas le seul. Car cette question résume bien toutes les questions, demandes, recherches qui constituent la matière du coaching, qu’il soit individuel ou collectif.
Au fond, tous mes clients partagent une seule question fondamentale: « Comment réussir …. ma vie, mon projet professionnel, mon évolution personnelle ? » ou formulée autrement :
« Comment vivre une vie emplie de sens, de bonheur et de réussite ? ».
Cette question universelle s’exprime avec une diversité fascinante car chacun l’énonce à sa manière, dans un contexte particulier, avec un angle de vue spécifique et une expérience de vie unique. Pour répondre à cette question universelle, il y a des milliers de « formules gagnantes», de stratégies de réussite et d’analyses de facteurs-clés de succès. Ils sont tous liés par un « trait d’union » :
A l’origine de tout succès, de tout bonheur, se trouve une source relationnelle positive, une relation alimentée par une joie de vivre, une joie de partager, une joie de faire grandir.
En conséquence, si nous voulons réussir, être heureux et vivre une vie pleine de sens, alors il est indispensable que nous investissions notre énergie pour développer nos connaissances, nos compétences et notre sensibilité relationnelle.
- Est-ce que vous connaissez votre dynamique relationnelle « par défaut » ?
- Comment vous y prenez-vous pour éviter un échec relationnel et donc à terme un échec professionnel ?
- Comment influencez-vous les autres via les relations que vous créez et cultivez ?
Voilà la dynamique relationnelle de Michel B :
Il était convaincu que sa clé de succès (ou son objectif relationnel) était sa capacité à « Savoir Convaincre ». Il avait ainsi développé une dynamique relationnelle qui se résume en « anticiper les besoins de l’autre pour les convaincre », en conséquence de quoi, toute son énergie relationnelle était investie dans « l’expertise de convaincre ».
Comme il fallait « convaincre », donc argumenter, être factuel et aller mettre en avant la notion de l’efficacité, il était logique que Michel B. n’aimait ni trop écouter l’autre, ni lui laisser trop de choix, ni perdre son temps dans un échange sans objectif précis !
Misant tous son succès sur sa capacité de « convaincre », ses hiérarchiques et managers ont fini par lui reprocher cette non-écoute et un manque de sensibilité relationnelle. Frustré par ces remarques répétitives, il perdait sa joie d’être dirigeant et il craignait l’échec !
Dans la vie professionnelle (comme dans la vie privée d’ailleurs), il y a des relations vivifiantes mais aussi des relations vampirisantes. Si nous nous trouvons parfois dans les relations porteuses de joie et de choix, nous expérimentons à d’autres moments des relations provoquant tristesse et enfermement.
Il est évident que les relations porteuses de joie, de choix et de sens augmentent le potentiel des performances.
Si, en revanche, une relation met en danger votre intégrité, vous empêche d’évoluer, vous déprime ou vous épuise, il est temps de questionner et de faire évoluer votre dynamique relationnelle afin d’éviter un échec.
Sans nos relations, il n’y a ni être, ni devenir, ni réussite.
Voici un questionnaire pour entrer dans le « monde de la relation » :
- Choisissez une relation professionnelle importante pour vous.
- Quelles sont les trois qualités qui contribuent le plus au développement de la relation et à la croissance de la performance au sein de cette relation ?
- Quelles sont VOS trois attitudes que vous jugez les plus destructrices dans cette relation professionnelle ?
- Quelle est votre « objectif relationnel » ?
- Quelle attitude pouvez-vous modifier/ cesser d’avoir ?
Afin de pouvoir créer un échantillon représentatif des qualités et attitudes gagnantes et destructrices, je serais ravie de recevoir vos analyses que je garderai bien évidemment anonymes.
L’homme n’est autre qu’un tissu de relations et seules celles-ci comptent à ses yeux (Antoine deSaint Exupéry).
