C’était la rentrée avec toute sa splendeur, son dynamisme et ses défis. Maintenant c’est le quotidien qui reprend. Les uns profitent de « l’après-rentrée » pour définir un nouvel projet, les autres se concentrent déjà sur les réunions budgétaires et d’autres encore continuent à se poser des questions sur leur valeur ajoutée.
De mon coté, j’ai profité du film « En quête de Sens » de Nathanael Coste et Marc de La Ménardiere pour approfondir mes questions existentielles, vérifier mes motivations et renouveler mes approches de coaching pour pouvoir accompagner mes clients qui évoluent dans un monde VUCA qui se fait sentir avec de plus en plus de véhémence.
Pour « ma séance de la rentrée » je reçois Paul, Dirigeant d’une activité qui subit de fortes turbulences, qui ouvre sa séance avec la thématique suivante : « Je vais prendre une nouvelle responsabilité d’ici deux mois. Quel est l’héritage que je laisse après 5 ans ? ». Et c’est le symbole de la bougie … managériale qui nous a servi pour répondre à sa question.
Toute vie managériale, toute vie de dirigeant a une intensité particulière et une durée forcément limitée. Cette vie managériale, qu’elle soit courte ou longue, peut être fascinante de bout en bout, compliquée mais riche d’expérience, ou encore semée d’obstacles. Une manière de se représenter son « temps managériale » est le symbole de la bougie. Cette bougie allumée mettra plus ou moins de temps à se consumer, à l’image de la vie managériale, inévitablement amenée vers une fin.
Afin de répondre à sa question de « quel héritage laissé », Paul prend le temps d’identifier la forme de sa bougie personnelle – sa valeur ajoutée -, le temps de lumière qui lui reste – 2 mois – ainsi que la lumière qu’il souhaite laisser après son départ – une fierté de ses équipes et un terrain d’opportunités pour son successeur.
Paul profite également de se moment de questionnement pour travailler « sa bougie de vie » et identifier ses sources d’inspiration, ses freins personnels et le sens qu’il souhaite apporter à sa vie de dirigeant qui se résume à : « Valoriser ses équipes qui s’engagent à mener des transformation sans avoir de repères stables ».
Et pour rester concentrer sur « sa bougie de vie », voilà les trois questions que Paul s’est posées et qu’il continue à se poser tous les mois :
- Quelles sont les sources de joie dont je prends soin ?
- Quel genre d’héritage ou d’empreinte est-ce-que je souhaite laisser ?
- A quoi dois-je renoncer maintenant pour que mon organisation se développe ?
Je constate avec joie que les dirigeants qui osent s’arrêter pour se poser des questions de fond retrouvent un bel élan, un sens renouvelé et une nouvelle stratégie de succès.
De cette façon, ils donnent un sens plus profond à leur métier de dirigeant dans un monde en mutation.
Ils prennent « soin de leur bougie de vie », c’est-à-dire de leur énergie, de leur véritable projet, de leur inspiration et ils encouragent leurs équipes à faire de même.
Quelle est la forme et la lumière de votre bougie ?