Comme promis, voilà la suite … les trois étapes pour transformer un  lieu de vie,  vécu par les acteurs comme une véritable… poubelle relationnelle.

Trois étapes pour transformer la sensation de poubelle en écrin pour la joie et le business

1. Vider ensemble la poubelle relationnelle : oser collectivement et de façon bienveillante mettre des mots sur ses sensations, exprimer ses accords et ses désaccords, non pas pour « régler des comptes », mais pour accéder à une image complète du vécu collectif et s’accorder sur le plus important : l’envie de changement, par le lieu de vie, pour le lieu de vie.

2. Nettoyer ensemble le lieu physique : organiser une action symbolique « grand nettoyage de printemps » pour enlever la poussière, se débarrasser des documents et des objets obsolètes, nettoyer les fenêtres et réinvestir le lieu collectivement dans la bonne humeur.

3. S’engager personnellement à remettre de la vie : d’abord reconnaître que chacun a contribué à faire de ce lieu une poubelle relationnelle pour s’engager ensuite dans des actions concrètes de revitalisation : organiser des rencontres régulières, inviter des personnes créatives, se parler avec respect et bienveillance, le tout en poursuivant un unique indicateur de performance relationnelle : que chacun se sente important dans ce lieu.

Le piano libre de la Gare Saint-Lazare

Chaque lieu a son ambiance et son énergie. Après avoir animé ce séminaire, j’ai regardé différemment la Gare Saint-Lazare. En effet, au beau milieu des passants pressés, un piano a été mis à disposition des musiciens volontaires. Un jour où je passais par là comme tant d’autres, un jeune homme a pris possession de l’instrument pour offrir aux passagers – qui arrêtaient alors leur marche pour écouter sa musique – un instant de joie.

Le jeune musicien a accepté d’être pris en photo et il m’a donné son nom, Matthias Plot. Au-delà de son envie de partager généreusement son talent, il voulait simplement offrir une pause enchantée aux personnes qui passaient d’habitude par ce lieu sans rien en attendre. A la Gare Saint-Lazare, à chaque musicien qui pose ses mains sur le piano, la musique enchante le hall pour faire de ce lieu d’ordinaire sans âme, un véritable lieu de vie.

Êtes vous un créateur de vie ? Qu’est-ce qui se dégage de votre lieu de travail… un agrégat sans vie de tâches à effectuer ou un lieu dans lequel chacun se sent important ?